Quand l'on se prends au jeu.

Messages : 461 Date d'inscription : 20/02/2008

Bob a écrit:: Cela faisait maintenant plusieurs jours que les trois compères vagabondaient dans le désert glacé à la recherche de carcasse utile pour leur groupe. Mais comble de malchance, il n'était tombé sur rien d'autre que du sable et des tas de neige épars. Rien de ben folichon donc.

Leur voyage était tellement monotone qu'ils essayaient plusieurs choses pour passer leur voyage : qui restera le plus longtemps sans manger, ou sans boire, mais surtout qui pouvait tenir le plus longtemps sans dormir. Ce dernier pari leur permettait de faire deux choses, ne pas s'ennuyer mais surtout voyager de nuit et voir autre que du blanc terne à perte de vue.

C'est donc ainsi que se passait la plupart du voyage, sans grande nouveautés.
Quelle ne fut pas leur surprise quand au matin, ils découvrirent sur leur chemin un campement esseulé......
Ils s'étonnèrent tous les trois de trouver quelqu'un perdu au beau milieu de nulle part.

Ils se demandèrent tout d'abord ce qu'ils allaient faire, parler tout d'abord ou bien agir selon la loi du désert.
Finalement, c'est la seconde option qui fut choisie.

Mais seul deux des trois compères y allèrent, le troisième restant pour surveiller chariot et cargaison. C'est donc Maelan et Bob qui partirent à la rencontre du futur malheureux, tandis que Kuruc les regarder s'éloigner.

L'aventure qui s'annonçait mettait du baume au coeur à ces deux-là : il y avait enfin de l'action et ils avaient enfin l'occasion de mettre en pratique toutes les heures passées à s'entraîner au cours de leurs voyages.

L'exaltation des évènements à venir faisait resurgir des souvenirs bizarres à Bob, il se revoyait dans des situations similaires pendant lesquelles il se voyait armé et traquant des pauvres hères, comme leur compagnon d'infortune....Quand il voyait ce qu'il tenait aujourd'hui entre les mains en guise d'arme, il soupira....Mais qu'à cela ne tienne, la vie reprenait le dessus

Maelan a écrit:: Le desert est beau en cette saison.

C'est ce que se disait Maelan. Voila bien des jours qu'il s'etait reclu sur lui meme, parlant peu et a cote de la plaque. Les diverses paris du groupe pour tuer le temps l'avaient peut-etre use a force, ne pas dormir est une chose mais sans manger ou snas boire... le temps coule lentement quand on a soif.

Ce matin la Kuruc parlait a la radio quand Maelan se reveilla. Il avait perdu au jeu du sommeil il faut croire. Bob et Kuruc regardaient tout les deux vers l'horizon, envoyant de temps en temps un message radio. A peine leve la verite eclata sous le levant, un pauvre ere semblait avoir dresse son campement a quelques lieux de la, a en voir sa posture et sa demarche il n'inspirait pas confiance.

*krrshk* Kuruc ? Bob ? Vous etes la ? *krrk*

La voix de Klynt resonna dans la radio. Bob degaina sa radio et s'empressa de repondre. Kuruc gardait les yeux rives sur le campement de fortune.

- On surveille le gus. Il a pas l'air de recevoir nos messages ou de daigner repondre.
- *krrshhk* Laissez lui encore une heure. Ensuite tu fais ce qui doit-etre fait. *krk*
- Entendu.

Maelan s'approcha des deux hommes

- On est arrive depuis lontemps pour qu'on parle deja d'aller le secouer ?
- Quelques heures pas plus et on l'a appelle des qu'on a repere son campement. Il n'a peut-etre pas de radio, mais il semble pas nous voir.
- C'est bizard un gus tout seul dans le desert comme ca quand meme.
- Ouai c'est ce qui va nous emmener faire un tour la bas je pense. Il est temps qu'on passe a la pratique tu crois pas ?

Maelan ne repondit pas mais un sourrire apparut sur le coin de sa bouche autrefois tiree par un rictus exagere. L'heure passa lentement, Kuruc donna le signal, Bob confirma le depart a Klynt, tout se mettait en place si vite.

Maelan et Bob avancaient entre les dunes, le soleil dans leur dos, aplliquant a la lettre les lecons d'Hugo pour approcher une cible. Ils avaient tout a leur avantage. Ils s'arreterent a proximiter du village pour planifier leur attaque.

- Bon on fait ca vite et bien ! Fit Bob tout bas
- Avec plaisir Sergent.
- Sergent ?
- Ouai tout ca, ca me rappelle un vieux film, dans lequel les garsr s'appellaient par des grades. Repondit Maelan visiblement amuse par sa blague.
- Et bien soit caporal Maelan, vous rabatterez l'enemis vers moi depuis l'est, evitons d'avoir le soleil contre nous. La disposition de son campement le forcera a fuir vers moi. Vous m'avertirez en appuyant 3 coups longs sur votre radio lorsque vous passerez a l'attaque. C'est compris caporal ?
- Sergent ! Oui sergent !
- Alors rompez caporal ! Et bonne chance.
- Merci, Bonne chance sergent.

Et sur ces paroles Maelan partit a couvert des dunes pour rabattre le malheureux dans les ggriffes de Bob. Apres tout ils allaient tuer un homme, il fallait bien prendre un peu de recul... Mais aussi cruel que cela puisse paraitre, Maelan resentait une certaine exitation.

Un frisson lui parcouru l'echigne lorsqu'il appuya trois fois sur le commutateur de sa radio. Il encocha une fleche a son arc et se faufilla entre les ombres des dunes jusqu'au campement. Il etait miantenant a portee de l'homme, debout, le soleil dans le dos, son arc bande. Il marchait lentement vers sa cible.

Seul dans son campement l'homme fit volte-face, se protegeant les yeux du soleil. La fleche traca jusque dans son epaule en un eclair. La course commencait, Maelan attrapa une autre fleche dans son carquois. Quelques metres plus loin une autre fleche l'atteint a la cuisse, Bob venait de fondre sur lui. Maelan allait decocher la derniere fleche en pleine course quand la corde de son arc lui claqua au visage, manquant de peu son oeil. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le fuyard courrait toujours.

Bob tira encore une fleche sans atteindre sa cible. L'autre gus avait reussit a s'enfuir avec deux fleches dans le corp. Il n'irait pas bien loin, a en juger par les trainees de sang qu'il laissait par terre il ne serait pas non plus tres dur de retrouver sa depouille.

- Putain c'est pas croyable ! Ce type court encore avec deux fleches dans le buffet ! fit Bob visiblement etonne de l'endurance de son adversaire.
- Ouai... il va falloire qu'on court apres sa carcasse des fois qu'il ait emmene des trucs en plus. Mon arc a pete sergent, je suis desole.
- Repares ca vite vu soldat, je commence a fouiller les lieux.

[i]Tout en jouant au petits soldats Bob mit a sac le campement et revela quelques tresors ensevelis sous la couche du mort en sursis. Les deux comperent s'affairerent a fouiller comme il se doit le campement.

Admin Messages : 850 Date d'inscription : 20/02/2008

hrp: hihi, très bon ! ^^

Messages : 461 Date d'inscription : 20/02/2008

Bob a écrit:: Pendant quelques instants, les deux compères regardèrent leurs victimes s’éloigner d’eux et courir comme s’il avait la mort aux trousses. Cela ne servait plus à grand-chose maintenant qu’Elle l’avait rattrapé, il ne pouvait pas s’en démêler aussi facilement. Mais bon, chacun choisit sa façon de mourir et cela ne regardait pas Bob et Maelan, enfin cela ne les regardait plus.
Maelan se tourna alors vers Bob, posant sur lui un regard interrogateur. Ce dernier lui répondit par un haussement d’épaule, voulant sans doute dire « bah laisse courir… ».
Et ils se mirent à fouiller le campement.

Il était bien sommaire, une petite toile de tente rapiécée et un petit feu de camp. Autant dire qu’il n’allait pas être trop de deux pour fouiller ce vaste campement.

Ils prirent donc leur temps et inspectèrent en détail le moindre recoin de la tente : qui sait, le bougre cachait peut être des breloques intéressantes.

C’est alors que Maelan trouva quelque chose, planqué soigneusement sous une petite couche de sable

Hey Bob, euh j’veux dire sergent, regarde moi ça…..

Et il tendit fièrement sa trouvaille : une bandoulière de cartouche. Elle était assez grosse et pouvait aisément convenir au chargement de plusieurs armes.
Ah quel dommage qu’il ne puisse avoir les dîtes armes sous la main…..Au moins, ils auraient pu en finir plus vite avec l’autre zigoto qui courait avec des flèches plantés dans le corps.
Bob regarda d’ailleurs où il était…..il le vit encore entrain de courir, essayant de mettre autant de distance que possible entre eux et lui.
Le voir courir ainsi avec les flèches lui rappela une volaille : les plumes des flèches faisait penser au ramage de ces volatiles. Et pour compléter la panoplie, il ne manquait que l’énergumène caquette……C’est à ce moment que Bob se renfrogna et pensa « le soleil tape vraiment dur…….faut qu’on se repose un peu ».
Il revînt à Maelan

Bien joué caporal…….il ne reste plus qu’à l’arme qui va avec.

Avec cette trouvaille, ils avaient le tour du campement et pouvaient repartir tranquillement.
Mais avant, ils devaient terminés leurs travails : en finir avec Borat.

Il n’était pas trop dur de le trouver, il suffisait de suivre les traces de sang laissées de ci de là. Finalement, ils le trouvèrent accoudé à un amoncellement de rocher, tentant vainement de se raccrocher à la vie qui le quittait peu à peu.

Alala, si tu t’étais pas barré comme ça, on en aurait déjà terminé tu vois……..Tu as compliqué la tâche.

Bob s’était accroupi près du mourrant pendant qu’il discutait avec lui. Ne sachant que faire de lui, il se tourna vers son acolyte

Alors, on en fait quoi ?