Opération Transport du désert

Ca y’est ils étaient enfin riches. Ils avaient amassés un butin assez conséquent depuis qu’ils bourlinguaient tous dans le désert : une poche de munitions par-ci, une réserve d’alcool par- là ou encore drogues et vivres en tous genres. Ah ça oui ils étaient riches, mais surtout riches en emmerdements.
Mine de rien, avec un chariot, 8 personnes et des réserves monstrueuses, l’addition était vite faîtes : tout ne rentre pas dans leur maigre véhicule.

Et puis surtout Albert ne pouvait pas tout tirer non plus, il accusait son âge aussi. Albert c’était leur vieux cheval, qu’ils avaient trouvés au détour d’une dune, entrain de brouter trois brins d’herbe.
En fait c’était Bob qui l’avait appelé comme ça, parce « le cheval », ça sonnait moins bien comme nom.

Ils en étaient donc réduits à ruser pour avancer à une vitesse convenable dans le désert : le va-et-vient. C’était tout simple comme truc, il suffisait de prendre les marchandises et un gardien, d’avancer et de le bazarder plus loin pour ensuite revenir chercher ceux qu’on avait laissé choir plus tôt.
Dis comme ça, c’est simple mais c’est surtout long pour celui qui doit se taper le chemin dans tous les sens.

Et pas de chance cette fois-ci, c’était tombé sur Bob.

Depuis qu’ils avaient retraversés le fleuve il y a peu, Bob avait eu un déclic, comme lorsqu’on se réveille. Il ne savait pas si c’était le changement d’air, le soleil ou le fait de revenir au nord, mais ça y’est il se souvenait de tout. De ce qu’il avait été, de ce qu’il avait fait, de sa vie antérieure en fait, d’avant la Grande Catastrophe.

Et depuis cet évènement, il avait changé, et radicalement même. Il n’appréciait plus comme avant de se retrouver seul et n’était plus mélancolique comme à son habitude. Il avait envie de retrouver un monde animé et vivant.

Et c’est pas en avalant des lieues et des lieues avec ce brave Albert que ça va se faire.

Enfin, quand faut y aller, faut y aller se disait Bob. Bon gré mal gré. Au moins il pourrait cartographier la zone et passer le temps par la même occasion.

C’était parti pour faire la traversée du désert en long, en large et en travers, histoire de bien vérifier que la cartographie était bien faîte.


hrp : bon ce rp parle avant tout de ce qu'on doit faire pour bouger tout le monde, mais il introduit surtout le changement d'humeur de Bob.....Je dois encore faire toute l'histoire de ce changement plus toute l'histoire de son passé qui y est rattachée .