Le retour du fils prodigue

L'obscurité s'était progressivement emparé des eaux environnant la petite île sur laquelle ils avaient trouvé refuge. Le clapotis de l'eau était le seul bruit - bien rassurant - qui se faisait entendre dans les tentes de fortunes établies par Bob Arctor.

Deux silhouettes s'agitaient pourtant au loin, près d'une pirogue. Au bout de quelques minutes, celle-ci repartit et un des deux humanoïdes s'avança vers le campement. Grande silhouette maladive, elle boitillait légèrement. Arrivée à proximité, tous reconnurent le Serbe à son visage renfrogné et à ses yeux haineux.

Perclus de fatigue, il s'effondra sur un vieux fauteuil défoncé que le fleuve avait charrié quelques jours auparavant. S'allumant une clope, il toisa Emeline et lui ordonna :

- Tu as quoi comme drogues en stock toi? Envoie moi ce que tu as de plus puissant, mon dos me fait souffrir horriblement avec tout ce stress. Quant à toi...

Il s'était tourné vers la jolie jeune fille à l'air camé

- Quant à toi, j'te connaît pas et j'accorde difficilement ma confiance. Surtout après ce qui vient de se passer. Tu va donc devoir me prouver que je peut te l'accorder, et fissa. Tu va me faire le plaisir de me conter tes histoires par le menu que je sache d'où tu débarques. Si t'es sage, tu auras le droit à un coup de trique. Y'a que comme ça qu'on mesure la... euh... profondeur des sentiments.

Gwa! Gwa! Gwa! Gwa! Gwa!

Se retournant vers la rouquine aux yeux flamboyants, il lui jetta

- Tire pas la gueule toi, je sais que tu as essayé de te faire tringler par la moitié de la com' pendant mon absence. J'suis pas chien, t'auras le droit de regarder!

Gwa! Gwa! Gwa! Gwa! Gwa!

Réponse d'Adrenalynn (faudra lui ouvrir les droits de cette partie là un de ces quatre, comme à Maelan...)

Adré' passait le clair de la journée et de la nuit à être dans ses pensées, assise sur l'herbe. Exécutant sans grande passion, ce que lui demandaient ses partenaires de fortunes.
Préparer une espèce de salade trouvé sur l'île pour pouvoir - essayer de - la manger. Elle, elle préférait sûrement la fumer, les vraies clopes étant si rare de nos jours.
Mais c'est lors de ses rêveries habituelles, que ce soir là, du coin de l'oeil, elle avait aperçu le retour du serbe le plus chiant qu'elle avait connu.
Il s'était approché du campement tranquillement et s’était installé maladivement sur ce qui pourrait être son trône, vu le palabre qu'il allait tenir.
S'adressant tout d'abord à Emeline - la rousse qui n'arrêtait pas de mater ses fesses. Puis il s'était retourné.

- Quant à toi, j'te connaît pas et j'accorde difficilement ma confiance.
Surtout après ce qui vient de se passer. Tu va donc devoir me prouver que je peut te l'accorder, et fissa.
Tu va me faire le plaisir de me conter tes histoires par le menu que je sache d'où tu débarques. Si t'es sage, tu auras le droit à un coup de trique.
Y'a que comme ça qu'on mesure la... euh... profondeur des sentiments.

Elle avait pris son temps pour comprendre ce qu'il voulait dire, mais pris son temps aussi pour lui répondre.

- Mhhhh, mouai, c'est bien une réaction d'homme ça. Toujours à penser avec votre zob, et le plus marrant, c'est quand y'a des marchés, vous la mettez en jeu. .. Bon tu veux savoir d'où je viens ? Okay, je suis originaire d'Irlande, t'sais le pays où c'était tous vert avant que ces mafieux de ... Enfin bon, reprenons à ce que j'me souviens.
Ici quand j'ai ouvert les yeux, j'me trouvais déjà dans ces habits là, tu me dira, c'est facile d'attirer du monde avec un accoutrement pareille, même les mains baladeuses d'ailleurs.
J'ai été repéré dans le désert par un groupe qui amènerait une croate, t'la connait sûrement Henja de son nom, à Omega Nuke. Je savais pas à ce moment là qu’ils allaient donner naissance à l'Acide Nucléik. J'y vécu bien dans ces murs, même si pour un pantalon, il fallait se laisser tâter par les mains d'un doc. Si j'avais su, j'aurais mis ma main dans sa gueule à celui là. Résultat, j'ai toujours pas de pantalon...
Puis y'a eu la mort d'un doc, et la disparition de l'homme au mains baladeuse, là les habitants d'Omega se sont retrouvé un peu bernique. J'ai préféré me casser, sans aucune vivre, quelle connerie.
J'ai du faire la manche à des Pistoleros pour pourvoir survivre, ces cons, ils m'ont ramené à Omega Nuke à mon grand Ô Désespoir ! Les Sénobytes passaient dans le coin à ce moment là, et j'aime pas la vie de luxe des communautés, j'préfére être nomade.
Jusqu'au jour, où j'vous ai croisé, bien que notre communication n'était pas en si bon terme ... et qu'aujourd'hui non plus !

Elle s'était levée et s'approcha de lui.

- Il se trouve maintenant que j'ai un peu trop parlé et que j'ai la gorge très sèche de vous avoir raconté tous ce qu'il m'est arrivé. Et vu que vous avez l'air de vouloir que j'vous pompe le dard, j'pense que l'affaire sera close sur la confiance que vous pouvez m'accorder.

L’agilité de la jeune femme lui permit de se glisser à genou du serbe en peu de temps, et de se glisser entre ses jambes. Les mains fines et des mouvements rapides lui firent venir à bout de la ceinture en peu de temps. Mais Ô grand hélas, la surprise qu’elle a eu en découvrant le caleçon qu’il portait. Bleu, blanc et verts, tous cela à carreaux. Quel infâme goûts avait - t - il d’autres en réserves ? Mais cela n’empêcha pas la jeune de voir à quel point ça l’excitait et d’y plonger les mains dedans à la rencontre du membre le plus masculin qui puisse exister et de le sortir, le mettant à la portée des yeux de tous. Mais aussi à la portée de sa bouche. Avant de lui titiller comme il se doit, elle lui glissa un regard et essaya de plonger ses yeux dans les siens tandis qu’elle commença à lui lécher délicieusement le bout du manche et de bouger un peu du popotin à l‘égard d‘Emeline qui se trouvait dans le coin. Sans oublier de glisser ses doigts le long du membre qui durcissait de plus en plus avec la frénésie des gestes qu’elle exerçait, allant jusqu’à chatouiller les bourses de l’homme. La récompense tant attendu arriva, quelques minutes plus tard, profondément dans la gorge, remerciant au passage la bonté de l’homme d’avoir étanché sa soif. Elle se releva d’un air déterminé à avoir fini ses preuves puis ajouta.

- Bon, t’as eu ce que tu voulais, maintenant je ne répéterais jamais encore une fois mon histoire car je serais forcé de te faire la vidange à chaque fois pour satisfaire ma langue. Bien compris ? Et si j’peux ajouter quelque chose ça serait : change de sous-vêtements. Comment on peut porter un truc pareille ! C’est les couleurs du drapeau Serbe, c’est ça ? Comment Emeline peut te trouver sexy avec ! Sinon t’aurais d’autres clopes ?

D’abord le prince était revenu dans sa belle pirogue flamboyante. Revoir Ljubica n’avait pas émoustillé Emeline plus que ça. Son cerveau était bien trop anesthésié par la quantité faramineuse de drogue qu’elle s’envoyait par tous les orifices depuis qu’elle était revenue à Pitcairn.
Alcool en tout genre, Cannabis, Opium, Cocaïne, Champignon Hallucinogènes, plastique… Elle n’était plus qu’un corps à maltraiter en ingurgitant toutes les substances qui lui passait à portée de main. Ce matin elle avait même essayé de sniffer du diesel… Son esprit pour le peu qu’elle possédait, avait fondu comme neige au soleil, ou plastique sous briquet…

Alors ces pupilles, rougies et défoncés suivaient avec difficulté l’homme, presque l’étranger qui arrivait sur l'île. Planté devant sa belle comme un piquet blanc perdu au milieu d'un champ il parlait.
Et Emeline l’observait l’air hagard, les yeux vitreux aisément comparable à un cadavre…
Ljubica… Son amour…

Malgré la profondeur de sa réfléxion, elle n’arrivait pas à faire autre chose que de lui répondre dans sa tête


« Tu as quoi comme drogues en stock toi? »

J’en ai plein mon chérie, plein la tête pensait t’elle. Mais tu ne peux pas renter dans ma tête n’est ce pas ?

Et puis devant ce silence peu engageant, le serbe haussa les épaules et se tourna vers la petite garce qui avait d’ailleurs un jolie cul.
Cette fois Emeline ne comprenait plus du tout ce qu’il racontait. Elle avait l’impression que son amant n’était plus vraiment là, que son esprit avait quitté son corps… A moins que ça ne soit elle ? Peut être. . De toute façon Elle ne l’entendait plus, ces paroles prononcées dans ce qui semblait être une nouvelle langue raisonnaient dans sa tête comme autant d’échos dans une église et finissaient par ne devenir qu’un vacarme incompréhensible.
Il devait probablement lui déclamer un poème ou quelque chose de ce genre.

« …Si t'es sage, tu auras le droit à un coup de trique… »

C’était un grand romantique.

« …Y'a que comme ça qu'on mesure la... euh... profondeur des sentiments… »

C'est assurément avec sa rhétorique qu'il avait séduite Emeline...

Elle s’en fichait de toute façon… Elle ne savait même pas ou était Ema.
Alors elle la cherchait machinalement sans bouger de devant la chose qui prétendait être Ljubica et qui écoutait maintenant l’histoire d’Adrenalynn.
Elle n’essaya pas non plus de mettre du sens sur ses paroles. Elle s’en foutait encore bien plus que de celle de Ljubica ou de n’importe qui. Elle était défoncée et elle avait juste peur que ces putains d’hommes chauves souris communistes reviennent à la charge ! Et elle ne savait pas ou était Ema, ni si Bob lui permettrait de retourner piocher dans la réserve de Coke…
Tellement de problèmes...

Pourtant c’était bien de la jeune pucelle devant elle qu’elle aurait dut se méfier. Car ayant à peine finit son ennuyeuse et interminable tirade, cette dernière commença à défroquer Ljubica…. Et à le pomper goulûment avec une générosité et un enthousiasme plutôt déconcertant même dans l’état de délabrement ou se trouvait Emeline.

Emeline se mit à serrer les poings et à montrer les dents mais l’autre était bien trop absorbée par sa tâche minutieuse. (Et Ljubica se foutait éperdument des grognements d’Emeline se focalisant plutôt à bien prendre son pied)
Médusée, tétanisée, elle regardait Adrenalynn faire sa besogne avec une boule dans le ventre. Une étrange sensation montait en elle sans qu’elle réussisse à en déterminer la nature.
Et bien qu’elle se frotte les yeux pour en être sur il lui semblait que des ailes de chauves souris poussaient dans le dos de la petite saloperie qui suçait la verge de son homme. Une femme homme chauve souris ! Elle était des leurs ! Du fameux clans des chauves souris communistes qui poursuivaient Emeline depuis son arrivée à Arkham ! C’était une vieille histoire mais rien n’était terminé.
Le regard de la rouquine se changea d’un seul coup, elle était terrifiée. Ainsi donc Adrenalynn était l’une des leurs. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi elle avait mis autant d’empressement à s’attaquer à la bite de Ljubica. Elle avait besoin de sang ! Elle voulait neutraliser le seul qui pouvait encore protéger la pauvre Emeline de ces monstrueux poursuivants ailés.
Fort heureusement la créature avait révélé son abominable identité avec un peu trop d’empressement. Bien sur Ljubica était condamnés mais Emeline avait , avec un peu de chance, encore le temps de sauver sa pauvre petite fille des griffes de ce monstre.

Elle se releva donc, abandonnant l’amour de sa vie dans la gueule de l’immonde bête. Une dernière fois elle contempla l’abominable spectacle. La jeune Adrenalynn s’était totalement métamorphosée pour devenir le pire cauchemar d’Emeline !

Une femme homme chauve souris gobeuse de dard!!!

La jeune maman n’eut pas la force de soutenir une telle vision très longtemps. Paniquée au possible elle détala en quatrième vitesse, en hurlant et en appelant sa fille.

Mais personne ne le remarqua particulièrement car Emeline était une cinglée névrosée depuis quelques jours complètement camée et un tel comportement n’était pas si surprenant de sa part.


Emma en revanche ne put s’empêcher de lâcher une bordée de juron à l’ encontre de Ljubica ou d’Adrenalynn dans sa langue natale…


[Hrp on envisage de le poster sur Narratif??? Je le trouve vraiment pas mal]

Manque la partie d'Emma Wolkoff.

Texte d'Emma Wolkoff

Meme si il faisait parti du groupe, Emma n'était pas totalement heureuse du retour de Ljubica parmi la petite troupe. Ca mauvaise humeur et cette aura malsaine qu'il dégageait la ramenait a la réalité. Il était toujours dans ce putain de monde de merde. Ce mec avait sérieusement un problème, elle avait faillit mettre le doigt dessus a Arkham avant qu'ils ne partent pour Racayenne, mais depuis rien. Y avait pas a dire, elle ne comprendrait ce que Emeline lui trouve.

Mais sur le coup, il avait raison, il était temps d'en savoir plus sur Adrenalynn. Elle ne l'avait pas beaucoup ouvert depuis qu'elle était avec eux, et si ils devaient faire un bout de voyage avec eux, elle devait un tant soit peu ce dévoiler.

Tres vite ça tourna au règlement de compte en nature. Elle regarda la scène avec dégout et pitié. Elle ne sait pas contre qui elle en voulait le plus, Adrenalynn qui n'hésita pas une seconde avant de s'agenouiller, ou Ljubica qui prenait un malin plaisir a ce genre de chose... Une chose était sur, ca la foutait en rogne. Elle serrait instinctivement la main Klynt, aussi fort qu'elle pouvait. Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle la tenait.

Quand tout fut finit, elle s'avança devant les deux protagoniste. Elle avait un regard noir.

*Accent Russe*
- Le spectacle est fini... Je crois qu'on en a assez vue.

Elle s'arrêta quelque seconde puis cracha au pied de Ljubica et enchaina.

- ¢ ¢¢¢ ¢¢¢¢ ¢¢¢¢¢¢¢¢

Sur c'est quelque mots elle parti. Même si Ljubica était Serbe, il avait du comprend ce qu'elle avait dit... A peu de chose près.

*Se passant et se repassant la langue sur ses lèvres, l'enflure faite homme savourait sa minable petite position de pouvoir. Sa copine perdait la tête pour ses beaux yeux, une putasse ramassée sur le bord du chemin lui prodiguait un pompier divin avec une ardeur qu'il appréciait tout particulièrement tandis que la russe vomissait à ses pieds le dégoût de sa personnalité ténébreuse à n'en pas douter. Que demande de plus un homme dont la recherche du plaisir passe par la souffrance qu'il inflige à autrui?

Jouissant de l'instant présent, il ricana de manière mauvaise, reboutonnant sa vareuse trouée et caressant avec condescendance les cheveux de la catin à ses genoux. Décidé à torturer Emeline plus que de raison, il appuya là où ça faisait mal*

- C'est bien ma petite Adrenalynn, tu as acquis les réflexes de survie nécessaires pour mener une vie aussi paisible que possible. Je ne sais pas où tu as appris à te servir de ta langue de la sorte, mais puisse-tu donner quelques leçons à l'autre pétasse! Elle m'a l'air particulièrement mal lunée en ce moment et je suis déçu qu'elle n'ait pas offert sa croupe pour me permettre de poursuivre ces agapes sexuelles fort encourageantes!

Gwa! Gwa! Gwa! Gwa! Gwa!

- La prochaine fois que tu m'offriras ce genre d'offrandes, fait moi penser à la menotter à un piquet qu'elle puisse savourer ce qui manque à sa panoplie de salope. Car comment voulez vous devenir une MILF* digne de ce nom si vous n'acceptez pas de recevoir de cours particuliers en toute quiétude?

* Se caressant les parties sans aucune vergogne - éloignez les enfants de cette scène pitoyable je vous en conjure!- il caressa de sa botte le glaviot posé à ses pieds et finit répondit à la russe qui s'éloignait d'un pas lourd de rancœur et de colère *

- Mais moi aussi je t'aime chérie, tu sais? Je suis tout disposé à mener cette petite séance de psychanalyse que tu m'as proposé il y à quelques temps si tu me laisses te sauter sur le divan. Parait que les intellectuelles ont un petit goût de noisette lorsqu'on leur lèche l'abricot. Klynt confirmera j'espère?

Gwa! Gwa! Gwa! Gwa! Gwa!

* Avec impatience, il fouilla dans la poche de son futal déboutonné et finit par en extraire un petit sachet de plastique rempli d'une curieuse poudre blanche. Avec minutie, il la répandit sur le bras de son fauteuil défoncé et fit apparaître comme par miracle un billet de 50 dollars de la pochette de sa chemise. Se concentrant une seconde, il s'enfila trois rails de coke successifs avant de proposer à la prostipute d'achever les 2 derniers *

- soif de jute? Clopes? Ceci devrait étancher ton besoin de te shooter à des produits peu recommandés ma chérie. Comme tu peut le voir, je ne suis pas chien. Ma grognasse de femme n'a pas voulu participer aux ébats, il n'y a donc pas de raisons que tu recueille les fruits de ta fidélité. Ce bout de papier trouvé dans le désert ne vaut apparemment plus rien, mais je peut t'assurer que tonton Ulysses S. Grant** va t'envoyer au pays des merveilles aussi surement que tu m'as fait rejoindre le septième ciel lorsque tu auras tapissé tes narines de ce nectar divin!

Gwa! Gwa! Gwa! Gwa! Gwa!

HJ:
* Mother I Like to Fuck
** président américain sur les billets de 50 dollars

* Cela faisait quelques jours que l'affreux Serbe avait soumis l'assistance de PitCairn à une séance d'une violence sans pareille. Il s'était fait plaisir, il faut bien le reconnaître. Pute, coke, violence et soumission. Du régal pour celui qui se repaissait de la souffrance qu'il infligeait.

Pour le coup, il n'avait pas été déçu. Il y avait eu du répondant. Beaucoup de répondant même. C'était agréable d'être tombé sur autant de perversité mutine déguisée. Pour le coup, il avait même accepté de partager ses rails de coke. Chose rare chez cet égoïste patenté.

Il avait même été séduit - pourquoi ne pas l'avouer - et il avait décidé de s'intéresser d'un peu plus près au cas de la petite. Un soir, alors que tous les autres étaient partis chasser des huîtres pour Emeline où il ne savait quoi, il s'approcha d'elle et la saisit par la taille *

Alors poupée, ça gaze? J't'entend plus depuis la dernière fois? Tu as peur d'avoir soif?

Gwa! Gwa! Gwa! Gwa! Gwa!

Ecoute, comme tu peut l'constater, depuis quelques jours, les grandes manoeuvres sont lancées. Tu en feras partie. Tout est prévu pour ça.

*Il sort une clope roulée de la poche de sa chemise, la porte à ses lèvres et se l'allume en la protégeant du vent vif qui souffle sur le fleuve*

On a mis un peu de temps avant de retomber sur nos pattes. Moi - et les autres - on a pas trop goûté de se faire planter dans le dos. Même si l'arme a rippé, il reste une désagréable sensation d'amertume dans la bouche. On se sent prêt de nouveau à accorder notre confiance, notamment à toi.

A toi de la saisir...

*Sans rien ajouter, il s'éloigne. Peut-être le rattrapera-t-elle pour exiger qu'il la prenne, ici, violemment, sur la plage. Peut-être pas. Allez savoir, dans ce monde de merde...*

*Adré était resté dans son coin après son fameux exercice de la bouche. - Elle savait qu’elle n’avait pas encore trouver une ou des personnes à qui tenir compagnie. Vu les réflexions des filles, ça va prendre du temps pour sympathiser. Et puis il y’a eu ce cadeau du Serbe. Une bonne ligne, comme celle qui traînait dans les affaires de sa mère quand elle était gosse. Okay, elle s’était dit qu’elle ne voudrait jamais finir comme elle. Mais l’envie était pressante. Elle avait réussi à exciter un gars, mais elle était tous aussi excité devant l’œuvre d’art que formait la rail de coke. Le billet en main, qu’elle n’avait jamais vu au passage, lui avait ouvert la porte d’une folie passagère. Qu’elle fut pas sa surprise quelques minutes après d’avoir un troupeau de Leprechaun dansant devant ses yeux. C’est à ce moment là qu’elle s’était coupé du monde de l’extérieur. On pouvait dire qu’elle subissait une dépression passagère avec la drogue sniffée, voyant même sa mère sous forme d’une Bean Si crié son prénom. Ne retrouvant la tranquillité d’esprit que quelques heures plus tard. - Puis les jours avaient passé. C’était encore dans cet état d’euphorie mal disperser que le Serbe l’avait retrouvé et avait commencé à palabrer avec elle. Sans ajouter un seul mot pendant qu’il blablatait, elle attendit qu’il commence à partir pour s’exprimer enfin.*

- HEY Attend ! *Puis continuant lorsqu’elle avait vu son intéressement.* Merci en tous cas, je ne parle pas d’avoir étanché ma soif’ de la dernière fois, mais plutôt de m’avoir fait confiance, j’en ai marre de me battre pour ça. Ou de faire du léchage de dard plusieurs fois pour la même chose, la même affaire. *Silence puis après dix secondes* Sinon tâche de ne pas prendre de lutins dans notre voyage, c’est pas mes amis eux ! Toujours là à se foutre de ma gueule, les salauds. Et puis toi là, tu trouve où la marchandise ? J’pense que je me méfierais de sa provenance … enfin bon, c’est toi qui vois ! *Son regard était tourné vers la mer, là où la dernière fois, elle avait vu le souffle de sa propre mère*